Divertissement

Amazon attaque le système des médias : une guerre des plateformes s'engage !

2025-04-25

Auteur: Philippe

Amazon entre dans la bataille judiciaire contre la chronologie des médias

Amazon, en émulation avec Netflix, a décidé de frapper un grand coup ! Le 24 avril dernier, la plateforme Prime Video a saisi la justice pour contester la chronologie des médias, ce cadre qui régit la diffusion des films depuis leur passage en salles. L'objectif ? Réduire le délai d'attente qui l'oblige à patienter 17 mois avant de proposer des films à ses abonnés.

La chronologie des médias : un cadre en pleine restructuration

Instaurée après de longues négociations, cette nouvelle règle a été validée en février et apprise au milieu des tensions entre les acteurs du cinéma et les géants du streaming. Des plateformes comme Netflix et Prime Video, bien que non signataires, sont néanmoins soumises à ses contraintes. Amazon a d’ailleurs exprimé son souhait de réviser cet accord, affirmant qu’il ne correspond plus aux attentes des Français.

Des films français sous les projecteurs de Prime Video

Dans un geste audacieux, Prime Video a coproduit son premier film français, "Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan", qui connaît un franc succès avec 1,3 million d'entrées depuis sa sortie le 19 mars. Cette initiative pourrait bien redéfinir l’avenir des films français sur les plateformes de streaming.

Les concurrents s'adaptent au paysage évolutif du cinéma

Sur le front des diffuseurs, Canal+ brille comme un phare en investissant 480 millions d'euros jusqu'en 2027, lui permettant de diffuser des films seulement six mois après leur sortie en salles. Disney a quant à lui réussi à缩短 le délai de diffusion pour sa plateforme Disney+, passant de 17 à 9 mois. Ce repositionnement révèle la pression croissante sur les géants du streaming pour faire évoluer leurs stratégies.

Vers une adaptation nécessaire des règles du jeu

Netflix, qui a déjà obtenu une fenêtre de 15 mois, veut réduire cela à 12 sans augmenter son investissement dans le cinéma français, actuellement de 50 millions d'euros par an. Pour sa part, Prime Video souhaite que ce délai soit également abrégé, tout en proposant de nouvelles exemptions pour encourager la sortie en salles. L'enjeu est de taille : adapter ces règles pour un avenir où la concurrence entre cinéma traditionnel et streaming deviendra encore plus féroce.

Une guerre totale pour le cinéma français ?

Cette bataille judiciaire pourrait bien redéfinir l’avenir du cinéma en France. Avec des plateformes qui revendiquent des délais de diffusion plus courts et plus de liberté pour leurs productions, l’industrie est à un tournant crucial. Qui sortira vainqueur de cette lutte acharnée : le cinéma traditionnel ou les géants du streaming ? La réponse se fera bientôt sentir dans les salles obscures et sur nos écrans.