Santé

Alzheimer : des chercheurs décryptent de nouveaux mécanismes de la maladie

2024-09-18

La maladie d’Alzheimer, principale cause de démence dans le monde, fait l’objet de recherches intensives. Une étude récente, parue dans Cell Reports Medicine et rapportée par des médias spécialisés, remet en cause les idées reçues sur cette pathologie dévastatrice.

Traditionnellement, les scientifiques pensaient que la maladie d’Alzheimer était causée par l'accumulation de plaques amyloïdes dans le cerveau. Ces plaques, en obstruant la communication entre les cellules, entraînent l’activation des cellules immunitaires et la destruction des neurones. Cependant, cette vision est sur le point de changer.

Une avancée majeure vers de nouveaux traitements

L'équipe de recherche du Center for Neurodegenerative Disease a découvert que les dépôts de bêta-amyloïdes ne sont pas les seuls responsables. Ceux-ci pourraient en réalité agir en tant que soutien pour d'autres protéines qui, elles, sont à l'origine des lésions observées dans les neurones des patients. L’étude a mis en lumière plus de 20 protéines différentes capables de s'accumuler aux côtés de la bêta-amyloïde. Parmi celles-ci, la midkine et la pléiotrophine, qui semblent non seulement stimuler l'agrégation de la bêta-amyloïde, mais pourraient également jouer un rôle clé dans la progression de la maladie.

Cette découverte ouvre la voie à de nouveaux traitements potentiels qui cibleraient ces protéines associées, offrant ainsi un nouvel espoir pour les millions de personnes touchées par la maladie d'Alzheimer. Les scientifiques soulignent l'importance de poursuivre les recherches afin de mieux comprendre ces interactions et de développer des interventions thérapeutiques innovantes. En fin de compte, la lutte contre la maladie d'Alzheimer pourrait bien bénéficier d'un changement radical dans la façon dont elle est perçue et traitée.