Selon une étude récente de l'Inserm, "certains mélanges d’additifs alimentaires" augmentent le risque de diabète de type 2. Publiée le 8 avril, cette étude met en lumière deux mélanges préoccupants parmi les cinq analysés : ceux présents dans les bouillons, sauces, desserts lactés et matières grasses, ainsi que ceux trouvés dans les boissons édulcorées et sodas.

L'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm) souligne qu'aucune étude antérieure n'a examiné l'impact potentiel des mélanges d'additifs sur la santé. Cependant, il est bien connu que les aliments ultratransformés contiennent souvent une variété d'additifs censés offrir des propriétés spécifiques comme la conservation, l’amélioration du goût, les colorants et les agents texturants.

Les chercheurs ont passé au crible les données de santé de plus de 100 000 adultes, issus de la cohorte NutriNet-Santé, sur une moyenne de 7,7 ans. Ils ont identifié cinq principaux mélanges d’additifs, souvent consommés ensemble. Deux de ces groupes présentent un risque accru de diabète de type 2, ce qui soulève de sérieuses préoccupations pour notre alimentation moderne.

Le premier mélange associé à ce risque comprend un colorant (curcumine), un conservateur (sorbate de potassium), ainsi qu'une série d’émulsifiants (amidons modifiés, pectine, gomme de guar, carraghénanes, polyphosphates, gomme xanthane). Ce type de mélange se rencontre fréquemment dans les bouillons, les desserts lactés et les sauces, qui sont présents dans de nombreux foyers.

Le second mélange problématique se trouve principalement dans les boissons édulcorées et les sodas. Ce mélange contient des acidifiants (acide citrique, citrates de sodium, acide phosphorique, acide malique), des colorants (caramel au sulfite d’ammonium, anthocyanes, extrait de paprika), des édulcorants (acéhsulfame-K, aspartame, sucralose), des émulsifiants (gomme arabique, pectine, gomme de guar) et un agent d’enrobage (cire de carnauba).

Pour minimiser les risques pour la santé, il est fortement recommandé de limiter la consommation de produits ultratransformés, souvent riches en ces additifs alimentaires nocifs. Une alimentation plus naturelle et équilibrée pourrait non seulement réduire le risque de diabète de type 2, mais aussi améliorer la santé globale. La sensibilisation du grand public à ces questions est essentielle. Soyez vigilant sur les étiquettes des produits que vous consommez et optez pour des alternatives plus saines lorsque cela est possible !