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Alerte Rouge : Les Effets Alarmants du Manque de Sommeil sur les Concurrents du Vendée Globe

2025-01-06

Auteur: Marie

Après 59 jours d'une course palpitante, la fatigue devien de plus en plus insupportable pour certains skippers du Vendée Globe, cette compétition légendaire autour du monde. À ce stade, les navigateurs doivent composer avec des plages de sommeil très réduites, devenant à peine faisables. Pour beaucoup, une nuit de trois heures de sommeil consécutif est devenue un rêve inaccessibile. Jean Le Cam n'a pas hésité à décrire son état avec ces mots : « J’étais dans le coma total », un témoignage inquiétant de la réalité brutale de cette épreuve.

Dans une récente vidéo diffusée par le compte officiel du Vendée Globe, Clarisse Crémer, qui se classe actuellement 12ème, a partagé les graves conséquences de cette fatigue extrême sur sa santé mentale. La navigatrice de L’Occitane en Provence a révélé avoir commencé à vivre des hallucinations dues au manque de repos, ce qui fait écho à d'autres témoignages de navigateurs en situation similaire.

« J’avais l’impression que j’étais en Auvergne », a-t-elle ajouté, décrivant des visions troublantes en mer. Elle a fait part de sa réalité inquiétante : « Je crois que je commence officiellement après deux mois en mer à péter un boulon. » En effet, elle a avoué ne pas savoir combien de temps elle a réellement dormi ces dernières 24 heures, mais cela ne doit pas dépasser deux ou trois heures, laissant des cernes sous ses yeux qui témoignent de son état d’épuisement.

Crémer a aussi détaillé sa perception altérée des éléments marins : « La mer elle est toute bizarre, elle a plein de composantes différentes. Du coup, on monte, on descend, ça fait des zigzags. Pendant quelques secondes, j'avais l'impression que j’étais en Auvergne sur une colline, en train de monter et descendre les collines. » Cette expérience, elle l’affirme, n’est pas simplement l’illusion d’une fatigue extrême, mais une déconnexion brutale de la réalité.

Elle décrit aussi un phénomène troublant : « C'est comme si tu te transposais ailleurs pendant quelques secondes. C’est vraiment une sensation réaliste. Parfois, quand je suis cramée dans mon bateau, je suis persuadée qu’il y a quelqu'un dans le cockpit, en train de manœuvrer. En général, c'est Alan, mon co-skipper. Il est là en train de régler et je n'ai pas à m'inquiéter, alors qu’en fait, je suis toute seule. »

Cet épuisement chronique pose non seulement des questions sur la sécurité des navigateurs, mais également sur la limite de l'endurance humaine face aux défis extrêmes. Restez à l'écoute pour davantage d'actualités sur le Vendée Globe et ces rameurs qui défient les océans et leurs propres limites.