Santé

Alerte : L'épidémie de la maladie de "joue giflée" s'intensifie, êtes-vous en danger ?

2024-09-20

La prudence est de mise alors qu'un virus extrêmement contagieux ravage actuellement la Grande-Bretagne. La maladie de la "joue giflée", causée par le parvovirus B19, connaît une flambée de cas et pourrait être sur le point de dépasser nos frontières. Cette infection, surnommée la "cinquième maladie", est particulièrement redoutée en raison des éruptions cutanées caractéristiques qu'elle provoque, mais ses conséquences peuvent être bien plus graves, notamment pour les femmes enceintes.

Les symptômes chez les enfants sont souvent légers, mais le parvovirus peut engendrer des complications gravissimes pour le fœtus. Environ une grossesse sur huit affectée par ce virus peut se terminer par une fausse couche, le danger étant accru durant les 20 premières semaines de gestation, comme l’a récemment rapporté le NHS (système de santé britannique). Les professionnels de santé attirent donc l'attention sur cette menace, exhortant les femmes enceintes à rester vigilantes face à des symptômes d’infection, qui peuvent inclure des frissons, de la fièvre, des douleurs corporelles, des maux de tête, et des éruptions cutanées. Les témoignages, comme celui d'une jeune femme qui a perdu son bébé à 16 semaines, soulignent à quel point cette maladie peut être dévastatrice.

"J'ai commencé à ressentir des symptômes que je pensais être une grippe, mais c'était en réalité bien plus grave", confie-t-elle, imprégnée par l'angoisse et la douleur de cette perte.

Le mode de transmission du parvovirus est similaire à celui de nombreuses infections virales : par inhalation de gouttelettes provenant d'une personne infectée. Les symptômes peuvent apparaître entre 4 et 14 jours après exposition. De plus, certaines personnes porteuses du virus peuvent rester asymptomatiques, ce qui complique encore la lutte contre cette épidémie. C'est pourquoi le respect des gestes barrières est plus que jamais crucial, en particulier pour protéger les personnes vulnérables.

Les experts, comme le Dr Simon Clarke de l'Université de Reading, notent que les confinements liés à la pandémie de Covid-19 ont probablement eu un effet limitant sur la propagation de ce virus. Aujourd'hui, nous assistons à une résurgence des infections alors que la population revient à un mode de vie normal. Il est donc impératif d’être conscient de la situation actuelle et d’adopter des mesures préventives.

Rappelons également qu'il n’existe actuellement aucun traitement spécifique pour cette maladie ni de vaccin pour prévenir l’infection du fœtus. La sensibilisation et la vigilance sont donc nos meilleures armes contre cette maladie alarmante.