Une information explosive révèle que l'administration de Donald Trump prévoit de lancer des opérations massives dès le mardi 21 janvier, juste après son investiture. Selon le Wall Street Journal (WSJ), la première grande ville ciblée par ces rafles serait Chicago, qui se décrit comme un havre pour les immigrants. Dans ce contexte, les autorités locales refusent de collaborer avec le gouvernement fédéral pour arrêter les sans-papiers, ce qui alimente les tensions entre l'administration Trump et les municipalités démocrates.

L'opération, qui pourrait s'étendre sur la semaine entière, impliquerait entre 100 à 200 agents de l'ICE (Immigration and Customs Enforcement). Bien que le WSJ ait indiqué qu'aucun objectif chiffré spécifique n'a été divulgué, il est clair que l'intention est d'intensifier la pression sur les communautés immigrantes à travers le pays. Une source proche de l'équipe de transition a déclaré : « Nous allons mener des opérations dans tout le pays, avec des arrestations prévues à New York et Miami. »

En janvier 2024, Donald Trump avait promis de réaliser la plus grande opération d'expulsion jamais vue aux États-Unis, ciblant particulièrement les immigrés en situation irrégulière ayant des antécédents criminels. Toutefois, l'administration a précisé que tout individu présent illégalement lors d'une arrestation, même sans aucune infraction, pourrait être arrêté.

Tom Homan, ancien directeur de l'ICE, a clairement averti le maire de Chicago, Brandon Johnson, en déclarant : « Si le maire de Chicago ne veut pas aider, qu'il se retire. Mais s'il abrite des immigrés clandestins, je prendrai des mesures judiciaires contre lui.

Le climat s'annonce tout aussi tendu à New York. Des informations suggèrent qu'une opération similaire pourrait également avoir lieu là-bas, malgré le statut de sanctuaire de la ville. Le maire Eric Adams a rencontré Homan en décembre dernier, assurant qu'il continuerait de défendre les droits des immigrants tout en étant ferme contre la criminalité. Une position qui pourrait le placer sous une pression accrue avec l'arrivée de l'administration Trump.

Actuellement, la ville de New York abrite environ 500.000 sans-papiers, ce qui a suscité des inquiétudes parmi les défenseurs des droits des immigrés. Brad Lander, contrôleur de la ville, a qualifié la rencontre entre Adams et Homan de "scandaleuse", s'interrogeant sur les véritables motivations du maire et ses implications pour la communauté immigrante.

Face à cette situation, de nombreux New-Yorkais craignent que les droits de ceux qui ont cherché refuge dans cette ville emblématique soient menacés, alors que l'administration Trump semble résolue à mettre en œuvre ses promesses électorales en matière d'immigration.