Le lycée professionnel Galliéni, situé à Fréjus, a été le théâtre d'une alerte à la bombe qui a provoqué une mobilisation urgente des forces de l'ordre et des démineurs. Lundi matin, dès l'annonce de la menace, les portes de l'établissement ont été fermées et un avis a été affiché pour informer le public que les lieux resteraient inaccessibles jusqu'à mardi.

Aucune personne, qu'il s'agisse d'élèves, d'enseignants, ou de membres du personnel administratif, n'a pu entrer sur le site. Les démineurs se sont déployés pour inspecter les locaux et sécuriser la zone. La région Sud a affirmé que des menaces à caractère islamiste et terroriste avaient été diffusées via la plateforme ProNote, provoquant une vive inquiétude.

"Nous prenons ces menaces très au sérieux et condamnons ces actes d'une extrême gravité", a déclaré Renaud Muselier, président de la région PACA. Une enquête a été ouverte pour identifier les responsables de ces menaces, et la région a intention de porter plainte pour garantir la sécurité des élèves et du personnel éducatif.

En attendant, la région a assuré que tous les lycées resteraient fermés jusqu'à ce que les autorités judiciaires valident la sécurité des établissements. Malgré ces événements dramatiques, Renaud Muselier a tenu à rassurer les familles et les équipes éducatives : "Toutes les mesures nécessaires seront mises en place pour assurer un environnement de travail calme et sécurisé, en particulier en vue des épreuves du bac blanc à venir."

Rappelons que ce type d'alerte a, hélas, été en augmentation ces dernières années dans plusieurs établissements scolaires à travers la France, ce qui soulève des préoccupations croissantes en matière de sécurité au sein des écoles. Les parents d'élèves sont de plus en plus vigilants et demandent des mesures renforcées pour la protection de leurs enfants.