Considéré comme un emblème de la "start-up nation" française, Aldebaran, célèbre pour ses robots Nao et Pepper qui ont fait le tour des plus grands salons technologiques, se trouve aujourd'hui au bord du gouffre.

Ces robots, qui ressemblent davantage à des compagnons futuristes qu'à de redoutables machines, ont su captiver un large public grâce à leur capacité d'interaction humaine, offrant assistance et guidance dans divers environnements.

Cependant, cette situation est paradoxale pour une entreprise fondée en 2005, alors que le secteur de la robotique humanoïde semble florissant. Dernièrement, Nvidia, pionnier de l'intelligence artificielle, a dévoilé son propre robot humanoïde et s'apprête à investir massivement dans ce domaine. D'après les estimations de Citigroup, ce marché pourrait atteindre les 7 000 milliards de dollars (6 477 milliards d'euros) d'ici 2050.

En outre, le français Hugging Face a récemment franchi le pas en investissant dans l'IA robotique par le rachat de la start-up Pollen Robotics basée à Bordeaux.

Racheté en 2012 par le géant japonais SoftBank, Aldebaran avait alors toutes les cartes en main pour un avenir radieux. C'est durant cette période que le fameux robot Pepper a vu le jour, suivi en 2022 par le robot Plato, conçu principalement pour le secteur de la restauration, prêt à servir les clients et à débarrasser les tables.

Mais alors, quel avenir pour Aldebaran ? Les défis sont grands, et l'innovation sera la clé pour ne pas sombrer dans l'oubli. L'heure est à la réflexion et à l'action, car la compétition s'intensifie dans ce secteur en pleine effervescence.