Lors de la troisième étape de cette aventure palpitante, Van Beveren a partagé ses émotions après une chute dramatique : « J'étais dans la poussière de Tosha Schareina, qui s'était perdu et a repris la piste juste devant moi. Au 20e kilomètre, en rencontrant une mauvaise pierre, j'ai fait une chute terrible. Heureusement, l'airbag a joué son rôle. Malgré mon choc, je voulais repartir immédiatement et suivre les traces, mais je me suis rendu compte que j'étais reparti en sens inverse. À ce moment-là, je savais qu'il fallait que je reprenne mes esprits, mais sans frein avant, c'était déjà compliqué ! J'ai traversé toutes les émotions possibles ! »

Nasser al-Attiyah, en apprenant l'accident de Sébastien Loeb dès le début de l'étape, a réagi avec empathie : « Il s'est crashé ? Oh m**de. Il va bien ? Je suis désolé pour lui. » Bien qu’il ait ressenti de l’inquiétude pour son concurrent, le pilote qatari a ensuite connu une bonne étape, pilotant son Sandrider sans encombre.

Le pilote français a réussi à se hisser parmi les premiers à l'ASS, prenant une position provisoire au 3e rang avec son buggy Century. À la 5e position au PK 307, il nourrit de belles ambitions pour cette étape. Il a confié à L'Équipe : « On s'est fait plaisir sur cette spéciale. Les 100 premiers kilomètres ont été gérés sans trop forcer dans les cailloux. Notre Century a bien fonctionné, et les pneus ont tenu jusqu'à présent. Nous avons réussi à garder la bonne pression au départ. »

En ce qui concerne les premiers 150 km, il a noté quelques sections techniques où ils ont dû ralentir : « Il y avait un ou deux endroits un peu dangereux, donc nous avons pris notre temps sans s'affoler. J'essaie d'être aussi précis que possible sur la navigation. »

Les premières Ultimates de la course viennent de terminer cette spéciale, avec des noms comme Al-Attiyah, Al-Rajhi et Baciuska. Al-Attiyah a enregistré le meilleur temps temporaire, mais il est probable qu'il soit dépassé par les arrivants suivants, notamment les Toyota et Ekström.

Le pilote belge, en duo avec Mathieu Baumel sur Mini, s'est très bien placé et est en lice pour une victoire d'étape, à seulement 1'06 de Quintero après 242 km. C’est un bon moyen de mettre de côté ses mésaventures de la veille, où il avait perdu 2h42.

Le classement est très serré après 242 km, avec Seth Quintero en tête, devançant Variawa de 19 secondes et Moraes de 29 secondes. Les trois Toyota dominent pour l’instant cette étape. Ekström a perdu un peu de temps entre les PK 69 et 118, mais il compte bien le récupérer : "Je me sens rapide aujourd'hui !" a-t-il déclaré.

Malheureusement, pour Sébastien Loeb, la journée a été désastreuse, car il a sombré dans un tonneau très tôt, au km 12, et a par la suite rencontré des difficultés. À l'intermédiaire 160, son retard était de 51'51, mais il démontre un rythme constant malgré tout.

Au km 118, Moraes a repris les commandes, avec un écart qui est resté faible face à Variawa et Quintero. C'est un spectacle passionnant des Toyota Hilux qui se disputent le sommet de cette étape 3.

Van Beveren, quant à lui, a terminé cette étape à la 12e place, à 7'03 de Lorenzo Santolino, qui a pris la tête. En général, il perd une position et se retrouve 8e, mais il se rapproche du leader, Sanders, à seulement 16 minutes derrière lui.

Le panorama de la course a évolué, et même si les camions surpuissants ne dominent plus comme autrefois, il y a toujours une compétition acharnée en cours. Le camion Iveco de Van Den Brink, performant au PK 69 avec le 7e temps provisoire, fait fort impression.

Daniel Sanders, qui avait une confortable avance, voit son temps fondre comme neige au soleil, et ses rivaux comme Skyler Howes et Ross Branch reviennent sur lui rapidement. La tension est à son comble, un rebondissement spectaculaire qui captive les passionnés !

Enfin, le deuxième arrêt de Loeb s'est avéré coûteux en temps, ce qui signifie que les prochains intermédiaires seront cruciaux pour lui. Restez connectés pour suivre les péripéties de cette incroyable aventure dans le Dakar !