Dans un contexte de controverse, Aïrine Fontaine, la jeune milieu de terrain de Fleury âgée de 20 ans, a dû faire face à des critiques suite à une interview diffusée la semaine dernière dans un média religieux. Dans cette entrevue, elle avait affirmé que l'homosexualité était un « péché », des propos qui ont suscité un tollé dans le monde du football et au-delà.

Pour se défendre, Fontaine a publié un message sur son compte Instagram ce lundi matin, où elle tente de clarifier ses intentions. « Cette question, peut-être inappropriée avec du recul, m'a poussée à partager une déclaration biblique. Je tiens à préciser que je ne suis pas une personne portée à juger ou vivre de manière négative. Je regrette sincèrement de ne pas avoir pesé mes mots », a-t-elle écrit. Fontaine insiste également sur le fait qu’elle n’a pas voulu exprimer le moindre rejet à l'égard des personnes en fonction de leur orientation sexuelle ni porter des propos discriminatoires.

Réagissant à cette situation, le président de son club, Pascal Bovis, a publié un communiqué où il souligne l'importance de l'inclusivité dans le sport. « Le football est un sanctuaire de fraternité et d'universalité, où chacun doit avoir accès. Nous devons le protéger et interdire tout ce qui peut diviser ou exclure. Toutefois, chacun a le droit de conserver sa liberté d'expression, à condition de faire preuve de respect », a-t-il affirmé.

Actuellement, aucune sanction n'a encore été imposée à Aïrine Fontaine par le FC Fleury, la décision restant entre les mains de la Fédération française de football (FFF). Dans un climat où les avancées pour les droits des personnes LGBTQ+ dans le sport sont cruciaux, cette situation pourrait susciter un débat plus large. Fontaine devra faire face à ces enjeux, alors que ses propos pourraient influencer son avenir dans le football professionnel.