Air France face à l'injustice : "Nous sommes moins bien traités que les compagnies étrangères"
2025-01-20
Auteur: Louis
Le 20 janvier dernier, le Groupe ADP a vivement réagi aux déclarations d'un dirigneur d'Air France-KLM, Benjamin Smith, qui, dans un entretien au Parisien, a mis en avant le traitement défavorable de la compagnie aérienne par rapport à ses compétiteurs étrangers. Selon lui, Air France souffre d'un "taux de contact" plus faible à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, ce qui signifie que ses passagers doivent souvent utiliser des transports alternatifs pour rejoindre l'avion, contrairement à ceux des compagnies étrangères qui bénéficient d'un accès direct.
Benjamin Smith a déploré que dans le terminal 2F d'Orly, le taux de contact fluctue entre 85 % et 90 %, tandis qu'au Terminal 1, celui de ses concurrents est presque à 100 %. "Imaginez arriver de Singapour et vous retrouver sur le tarmac sous la pluie et le froid...", a-t-il ajouté.
En réponse, le Groupe ADP a exprimé sa surprise face à ces accusations, affirmant que le taux de contact d'Air France à Paris-CDG était en réalité supérieur à celui des autres compagnies. ADP a également souligné que des collaborations sont en cours pour moderniser l'aéroport, visant à améliorer l'expérience passager globale.
Cette tension entre Air France et le Groupe ADP met en lumière un sujet brûlant au sein de l'industrie aérienne, où la concurrence devient de plus en plus féroce. Alors que de nombreux aéroports dans le monde se préparent à de nouvelles réglementations et à des modernisations, le cas d'Air France soulève des questions sur la façon dont les compagnies peuvent effectivement rivaliser sur un pied d'égalité. Les passagers doivent s'attendre à ce que ces discussions mènent à des changements significatifs dans les mois à venir, mais cela suffira-t-il à redresser le bateau ? Les clients d'Air France devraient-ils s'inquiéter de la qualité de leur expérience de vol à l'avenir ?