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Agression au volant : le maire taxi de Gironde prend position et porte plainte !

2025-01-10

Auteur: Chloé

Le maire chauffard sur la route

Le maire de Saint-Pierre-d’Aurillac, Stéphan Denoyelle, également chauffeur de taxi, est un homme souvent sur la route avec ses 40 000 kilomètres parcourus chaque année. Mais cette fois-ci, trop c’est trop !

L’incident du 8 janvier

Lors d'un incident survenu le mercredi 8 janvier, après avoir déposé un client à Saint-Macaire, le maire se dirigeait vers la mairie pour une réunion prévue à 9 h 30. À une vitesse raisonnable de 30 km/h, il a aperçu un camion utilitaire qui a décidé de le doubler en toute imprudence au cœur de la ville. Stéphan, inquiet des dangers accrus dans cette zone, a utilisé ses feux pour alerter le conducteur. Rappelons que cette initiative de mise en place de feux récompenses a été entreprise fin 2024 pour endiguer les excès de vitesse dans cet endroit sinistré.

L’agression verbale

Le chauffard, visiblement pressé, a rapidement fait demi-tour, bloquant le taxi puis s'adressant au maire dans une attitude agressive. "Il m’a claqué la portière alors que j’essayais de sortir pour lui faire part de mes préoccupations. J’ai tenté de garder mon calme en lui rappelant que la vitesse était limitée à 30 km/h dans la commune," se remémore-t-il. Cependant, il a été reçu par des injures et des menaces de la part de ce conducteur imprudent.

Une plainte pour la sécurité de tous

Déterminé à faire entendre sa voix, le maire a déclaré : "Assez ! J’ai pris la décision de relever la plaque d’immatriculation et de porter plainte. Cela ne concerne pas seulement mon expérience, mais également la sécurité de tous les habitants de notre commune, qui méritent de vivre sans craindre la délinquance routière d’une minorité indisciplinée. Je ne reculerai pas !" Bien que l’incident n’ait pas abouti à des blessures physiques pour le maire, il a déposé plainte dès le lendemain.

Une réaction communautaire forte

Ce cas a suscité une forte réaction au sein de la communauté avec le soutien de nombreux maires et administrés. "Si je n'avais pas divulgué mon statut de maire, il aurait peut-être été encore plus violent," confie Stéphan, qui regrette également les actes de vandalisme contre les feux installés pour lutter contre la vitesse excessive, endommagés le soir du Nouvel An. "Ces feux doivent être réparés. Notre sécurité en dépend !" Ce triste événement soulève également des questions sur la sensibilisation à la sécurité routière dans la région, un sujet brûlant qui nécessite une attention accrue des autorités.