
"Agissez pour nos enfants !" : les parents de Yanis, adolescent suicidé après la libération de son agresseur, interpellent Gérald Darmanin
2025-04-14
Auteur: Julie
Un drame choquant en Haute-Savoie
En Haute-Savoie, un tragique événement a bouleversé une famille. Yanis, un adolescent de 17 ans, s'est suicidé juste avant de célébrer son 18ème anniversaire, après avoir appris que son agresseur sexuel avait été libéré et vivait à proximité de chez lui.
Des parents sous le choc
Delphine et Farid, les parents de Yanis, ont découvert avec horreur que l’agresseur de leur fils avait été remis en liberté et s'était installé à seulement quelques kilomètres de leur domicile. Cette situation a été un coup dur pour Yanis, qui a tragiquement mis fin à ses jours le 30 mars dernier. Sa mère, émue, témoigne : "Son geste est lié à la sortie de son agresseur. C'est écrit noir sur blanc dans sa lettre d'adieu. Nous sommes en colère."
La peur d'une rencontre dévastatrice
Yanis vivait dans la peur de croiser de nouveau son agresseur. Chaque trajet en train à Marignier, où habite cet individu, était une source d'angoisse. "Il aurait pu le croiser n’importe où", déplore sa mère, qui estime que l'agresseur aurait dû être déplacé dans un autre département pour sa propre réhabilitation.
Un appel désespéré au ministre de la Justice
Le père de Yanis ne cache pas sa haine envers un système qu'il considère défaillant : "Les enfants victimes d'agressions doivent être protégés. Ce ne sont pas des gamins à abandonner !" Il dénonce aussi le fait que les parents n'aient jamais reçu la lettre du juge d’application des peines, censée les informer de la situation.
Aujourd'hui, les parents de Yanis lancent un cri de désespoir : ils interpellent le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, pour qu'une loi soit instaurée afin de prévenir les familles des victimes lorsque les agresseurs sortent de prison. "Faites quelque chose, s'il vous plaît !" exhorte Delphine.
Un soutien indispensable pour protéger nos jeunes
Ce tragique événement souligne l'urgence de repenser les mesures de protection des jeunes victimes de pédocriminalité. Il est temps que le gouvernement prenne conscience de la nécessité de garantir la sécurité de nos enfants et de leur garantir un avenir serein.