
Affaire au Palais-Bourbon : des journalistes d’extrême droite exfiltrés lors d’un rassemblement mouvementé
2025-04-10
Auteur: Philippe
Tension palpable au sein de l'Assemblée nationale
Mercredi 9 avril, l'atmosphère s'est rapidement enflammée au Palais-Bourbon. Des journalistes du média d'extrême droite « Frontières » ont dû être exfiltrés lors d'un rassemblement de soutien aux collaborateurs de La France insoumise (LFI), provoquant une onde de choc au cœur même de l'institution.
Des accusations qui font polémique
Le flambeau de la discorde a été un article controversé de Frontières intitulé « LFI le parti de l'étranger ». Ce dernier vise à « questionner la cohérence entre les valeurs affichées par LFI et les pratiques de son écosystème », exposant ainsi plusieurs noms de collaborateurs parlementaires jusqu’alors inconnus du grand public. Ces révélations ont suscité une vive indignation au sein du Parti socialiste, dénonçant une mise en danger des personnes nommées.
Le rassemblement se heurte à des journalistes sous haute tension
Dans les jardins de l'Assemblée, au cœur de la contestation, trois journalistes de Frontières – Louise Morice, Jordan Florentin et David Alaime – ont été repérés. Sur les réseaux sociaux, des images montrent des élus tentant d'intimider ces journalistes, tandis que des cris de protestation résonnaient : « Frontières, casse-toi, l’Assemblée n’est pas à toi ! ».
Réactions et soutien à l'extrême droite
Le député socialiste Arthur Delaporte a qualifié la présence de ces journalistes de « choquante », évoquant une sensation de « loup dans la bergerie ». Chassés du rassemblement, les journalistes ont reçu des menaces verbales, leur média affirmant avoir déposé une plainte pour « atteinte à la liberté de la presse ». Le climat est d'autant plus tendu que le Rassemblement national a saisi cette occasion pour interpeller l’Assemblée sur ces événements, réclamant une série de sanctions.
La présidente de l'Assemblée réagit avec fermeté
Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée, a rappelé que des règles de comportement doivent être respectées pour assurer la sérénité des débats. Elle a promis des mesures disciplinaires contre ceux qui ne respecteraient pas ces normes.
La montée de l’extrême droite face à la censure
Soutenus par des figures de l’extrême droite comme Jordan Bardella et Marine Le Pen, les journalistes de Frontières se posent désormais en victimes d'une intimidation politique orchestrée par leurs opposants. Le bras de fer se poursuit entre différentes factions politiques, l’extrême droite accentuant sa stratégie de victimisation.
Une situation qui soulève des questions sur la liberté de la presse
Ce nouveau chapitre du clash à l'Assemblée suscite des interrogations profondes sur l'avenir du débat parlementaire en France. Les journalistes, en première ligne, se battent pour défendre leur droit de rapporter les événements sans crainte de représailles. La liberté d'expression sera-t-elle réellement préservée au cœur des institutions ? La réponse à cette question reste incertaine.