
400 auteurs menacent de boycotter le Festival de la BD : une crise sans précédent !
2025-04-17
Auteur: Chloé
Une menace de boycott qui secoue le Festival de la BD
Près de 400 auteurs affichent leur mécontentement et envisagent de boycotter la prochaine édition du Festival de la Bande Dessinée, un événement incontournable en France. Cette alerte provient d’une pétition lancée par le Syndicat des travailleur.euses artistes-auteur.ices (STAA) et le collectif Metoo BD, et a été diffusée ce jeudi par le journal L’Humanité.
Des préoccupations graves sur la gestion du festival
Selon les signataires, l'Association du Festival International de la Bande Dessinée (FIBD) semble déterminée à concrétiser un projet de fusion avec la société 9eArt +, ce qui soulève de vives inquiétudes. Ils dénoncent "l’aveuglement", "l’obstination" et "le mépris" des organisateurs face à leurs demandes de transparence et d’impartialité dans la gestion de l’événement.
Conseil d'administration : un tournant décisif
Ce boycott potentiel se profile alors qu'une réunion cruciale du conseil d’administration de l’association est prévue ce vendredi 18 avril. À l’ordre du jour : la possible résiliation d'un contrat controversé liant l’association à l’entreprise de Franck Bondoux, un contrat qui pourrait, si non dénoncé, être renouvelé pour une nouvelle décennie.
Les enjeux de la fusion avec 9eArt +
Delphine Groux, présidente de l’association, a déclaré qu'elle étudierait un appel à projets seulement si son projet de fusion avec 9eArt + échouait. Cette société joue un rôle majeur dans l’expansion du festival depuis vingt ans, et l’association préfère évaluer ses options avec elles.
La SAS, un modèle flexible mais préoccupant
Le projet de société par actions simplifiée (SAS), qui pourrait être mis en place, pourrait permettre à chaque associé de conserver son indépendance, tout en rendant la prise de décision plus complexe. Cependant, certains juristes mettent en garde sur les risques d’accroître le pouvoir de Franck Bondoux dans cette structure.
L'importance de conserver la propriété des marques
Un des points épineux pour les auteurs est la propriété des marques, que le président de 9eArt + a déjà tenté de s'approprier par le passé. Delphine Groux veut s'assurer que le festival conserve ses marques et soit ancré à Angoulême.
Des collectivités en quête de transparence
Les collectivités, elles aussi, réclament plus de transparence et souhaitent avoir une voix dans la gestion du festival. En intégrant la SAS, elles pourraient acquérir un droit d’expression, influençant ainsi le processus décisionnel.
Une tension palpable à l'approche du festival
La tension monte à l'approche du festival, et la question de la gestion de cet événement emblématique est plus que jamais au cœur des discussions. Les auteurs et les collectivités attendront des réponses claires lors de cette réunion décisive. Reste à savoir si un consensus pourra être trouvé ou si le spectre d’un boycott planera sur cette édition.